Rozenn Kaplang est une djinn. Durant de longues années, son peuple a souffert de la domination des dagnirs, mais si l’esclavage est officiellement aboli, la liberté, elle, garde un goût amer. Et si une union entre princes et princesses de ces différentes tribus permettait de tirer un trait sur un douloureux passé ?
J’ai bien aimé ce roman, mais j’avoue qu’après le coup de cœur des Fantasy D’Amanda, j’avais espéré un coup de cœur également. Cela reste tout de même une très bonne lecture et je me procurerai la suite prochainement, parce qu’il me la faut absolument.
Un caractère de cochon
Ce qui a fait que ce livre n’est pas un coup de cœur, c’est avant tout le personnage de Rozenn. Je ne suis pas fan de base des romans écrit à la première personne, et pour ce livre, j’avoue que je ne m’étais pas préparée… Je m’attendais à quelque chose, malgré le titre du roman, à quelque chose de moins centrée sur un personnage et plus politique, ce qui passait pour moi par le point de vue de plusieurs personnages. Cependant nous ne suivions vraiment que Rozenn et c’était un peu pauvre, surtout du fait que je n’ai pas trop accroché au personnage. Je l’ai trouvé trop colérique, elle s’emportait trop facilement, et ne prenait jamais le moindre recul. Heureusement qu’elle comprenait au moins les cadeaux et autres actions du sultan, cela rendait la politique enfin un peu présente, parce que pour moi, Rozenn ne faisait pas grand-chose avec ses gros sabots, ou en tout cas, cela manquait cruellement de la subtilité du sultan qui lui était passionnant. Donc cela manquait de politique pour moi, et j’ai eu du mal avec Rozenn.
J’ai trouvé aussi le début plutôt étrange. Ca commence par la fuite des princesses, donc de l’action pure. Et inutile parce que juste après elles se résignent trop vite et vont de suite chez leurs ennemis. Plutôt rapide ce revirement, pour le coup heureusement que Rozenn est là avec son caractère de cochon. Au final, je n’ai pas compris l’intérêt de ce début, cela pouvait tout aussi bien commencer par l’arrivée au palais du sultan, cela n’aurait rien changé, ni chez les personnages, ni du côté de l’intrigue. Plutôt mitigée par ce début donc.
L’esclavage
De même pour la vision de l’esclavage, j’étais au début très mitigée, parce que je ne comprenais le résumé qui m’annonçait un peuple esclavagé que je ne voyais pas. C’était le résumé qui été trompeur, c’est un élément qui n’arrive qu’au milieu du livre et qui aurait surement eu plus d’effet si je l’avais découvert en même temps que Rozenn.
L’univers en revanche est passionnant ! J’ai adoré le fait que ce soit des Djinns, un côté oriental de la fantasy que l’on ne retrouve pas souvent et qui donc se savoure à chaque fois. L’auteure se réapproprie complétement le mythe et j’ai adoré cette vision des choses, découvrir les éléments de sa fantasy. J’ai hâte d’avoir encore plus de magie dans le second tome.
Le style, enfin, se lit très bien, ce qui m’a beaucoup aidé à me plonger dans l’histoire. Le roman est bien écrit en plus d’être sublime visuellement grâce aux illustrations. Franchement, impossible de ne pas craquer pour ce livre tant il est beau. Et il se lit très vite !
Pour conclure, j’ai surtout repéré les défauts parce que je m’attendais à un coup de cœur, mais ce n’est pas une déception pour autant. J’ai beaucoup apprécié suivre les personnages, même si Rozenn m’a bien tapé sur les nerfs, surtout au début, et suivre l’évolution politique de ce monde de fantasy original.
Recommandation
La Cité de laiton de S.A. Chakraborty
C’est dommage que tu ne l’aies pas apprécié autant que moi. Mais c’est toujours risqué de suivre les avis des autres ; on s’imagine plein de choses, on met la barre très haut, et après… :s. Mais bon, on ne peut pas s’en empêcher, c’est comme ça 🙂 !
En tout cas, j’ai trouvé le tome 2 encore meilleur que le 1, alors j’espère qu’il te plaira davantage 🙂
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C’est ça ^^ Mais ça reste tout de même une bonne lecture et j’ai très envie de découvrir le second tome 🙂
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