On l’appelle la Ronce de Camorr. Un bretteur invincible, un maître voleur. La moitié de la ville le prend pour le héros des miséreux. L’autre moitié pense qu’il n’est qu’un mythe. Les deux moitiés n’ont pas tort. En effet, de corpulence modeste et sachant à peine manier l’épée, Locke Lamora est, à son grand dam, la fameuse Ronce. Les rumeurs sur ses exploits sont en fait des escroqueries de la pire espèce, et lorsque Locke vole aux riches, les pauvres n’en voient pas le moindre sou. Il garde tous ses gains pour lui et sa bande : les Salauds Gentilshommes. Mais voilà qu’une mystérieuse menace plane sur l’ancienne cité de Camorr. Une guerre clandestine risque de ravager les bas-fonds. Pris dans un jeu meurtrier, Locke et ses amis verront leur ruse et leur loyauté mises à rude épreuve. Rester en vie serait déjà une victoire…
Je suis super fière d’avoir réussi à le terminer. J’aurais mis un très long moment pour lire ce livre. Ce n’est pas faute d’apprécier ma lecture, mais plusieurs éléments ont fait que j’ai eu du mal à entrer dedans, à me plonger plusieurs heures durant entre ces pages.
J’ai lu ce roman en anglais, et c’est le premier point qui a fait que j’ai eu du mal à le lire. Il n’est pas si facile à lire, il me fallait de la concentration, et de ce fait j’avais du mal à enchainer les heures de lectures sur ce livre. Pourtant, j’ai adoré l’écriture, et je pense que lors d’une relecture, je ne pourrais que mieux la savourer.
Un autre point m’a empêchée d’entrer rapidement dans ma lecture, il s’agit de la division chronologique du roman. Le livre est divisé en plusieurs livres, eux-mêmes divisés en chapitres, et à l’intérieur il y a encore des divisions en parties. Dans chaque chapitre, il y en aussi deux parties : les parties normales, et la fin du chapitre est un « interlude » qui correspond à une autre période dans le temps. On alterne ainsi entre les parties dans l’époque de l’histoire, et celle de l’enfance de Locke. Au début, j’ai eu du mal à suivre, d’un coup il était enfant, puis adulte. Je ne savais plus quelle histoire était la plus importante et elle me semblait longue à démarrer.
Puis je suis entrée dans l’histoire, et j’ai adoré cette alternance dans le temps. La partie de son enfance m’a beaucoup fait pensé à Oliver Twist de Charles Dickens, alors qu’adulte, Locke est un mélange entre Robin des bois et Arsène Lupin. C’était super sympa !
L’histoire se centre entièrement sur Locke, même si certaines parties sont du point de vue d’un autre personnage. J’ai bien aimé ne suivre que Locke la plupart du temps, cela me permettait de m’attacher à lui, et surtout de mieux comprendre l’histoire sans trop me disperser.
Je n’ai, en revanche, pas envie d’en dévoiler sur l’histoire, parce qu’elle est passionnante à découvrir, que je ne m’attendais pas à ça, parce que c’était prenant une fois que j’ai eu compris vers quoi l’histoire se tournait.
Pour conclure, j’ai beaucoup apprécié ma lecture, mais je pense l’apprécier d’autant plus lors d’une relecture prochaine, qui me permettrait aussi d’enchainer avec le tome suivant, parce que je veux quand même savoir ce qui arrivera aux personnages, et à Locke en particulier.