Un matin de janvier 1313, Andréas Saint-Loup, dit l’Apothicaire, découvre dans sa boutique une pièce qu’il avait oubliée… Il comprend que vivait là une personne mystérieuse, effacée de toutes les mémoires. L’Apothicaire, bientôt poursuivi par d’obscurs ennemis, accusé d’hérésie par le roi Philippe Le Bel et l’Inquisiteur de France, décide de mener l’enquête. Le voilà sur les routes ; de Paris à Compostelle, jusqu’au mont Sinaï, l’aventure sera longue et périlleuse.
Ce n’est pas le premier livre de l’auteur que je lis, je savais que j’allais apprécier avant même de commencer l’histoire. Pas forcément que j’allais adorer, mais au moins que j’allais apprécier un minimum. Et bien en effet, j’ai vraiment bien aimé ma lecture.
Dès les premières lignes, j’ai été entrainée dans l’histoire. D’abord grâce au style, j’ai beaucoup aimé l’idée de l’auteur de narrer l’histoire « à la façon d’il y a longtemps », c’était une manière amusante de raconter, mais qui se prenait peut-être trop au sérieux. Mais amusant malgré tout et j’ai bien aimé, car c’était différent, ça change de beaucoup d’autres lectures.
L’histoire était prenante ! C’est un thriller historique, un road trip à travers la France médiévale et j’ai appris plein de choses pendant ma lecture. C’était à la fois passionnant et instructif, j’étais à fond dans les énigmes. J’étais tout le long à fond dans la réflexion du pourquoi du comment de la disparition sur le tableau, de la pièce étrange. Du coup, la fin m’a un peu déçue, je crois, heureusement que tout au long du roman j’étais dedans, ça m’a permis d’apprécier ma lecture.
Non, vraiment, c’est la fin qui me laisse pantoise. Je ne sais pas quoi en penser et, du coup, une fois le livre terminé, il reste en tête longtemps. Vraiment longtemps ! Je ne saurais toujours pas dire si j’ai aimé cette fin ou non, mais en tout cas elle m’a marquée et je ne peux qu’apprécier ce point.
Si je devais résumer ce roman en trois mots, ce serait : marquant, passionnant, instructif.
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