En 1934, Kristen, archéologue travaillant à la Miskatonic University, à Arkham, tente de faire reconnaitre ses compétences dans un monde où les femmes restent méprisées. Ses origines asiatiques dans un monde américain replié sur lui-même n’arrangent pas cette acceptation.
Tout change le jour où elle reçoit un paquet envoyé d’Égypte, contenant une moitié de tablette aux inscriptions semblant dater de l’époque archéenne. Accompagnée de Milton Blake, un aventurier obéissant à un conclave occulte au sein de la Miskatonic, et de Howard Brixton, ancien espion britannique, elle s’engage dans une odyssée qui l’amènera des États-Unis en Égypte, puis en France et jusqu’en Allemagne nazie.
Mais cette course après un savoir occulte qui aurait dû rester enfoui ne risque-t-elle pas de les mener aux portes de la folie ?
Comme toujours avec les romans de cet auteur, j’ai beaucoup aimé ma lecture qui m’aura fait voyager à travers le temps et l’espace.
Une entrée dans la fantasy
Cette fois, l’auteur change de programme : au revoir à la science-fiction, bienvenue à la fantasy. Et cette fantasy tient un peu de l’horrifique avec son Am-Heh qui ressemble à s’y méprendre à Cthulhu. Mais en même temps, l’univers est très aventure ; le livre m’a rappelé les aventures d’Indiana Jones, celles aussi de Sydney Fox ou Lara Croft, avec cette ambiance archéologique, historique. Et les références à Lovecraft sont nombreuses.
Ce roman se passe en 1934, cela change de décor déjà par rapport à nous, mais en plus le roman nous fait voyager à travers le monde, en passant par les États-Unis, l’Égypte, la France, l’Allemagne. Cela permet d’avoir toujours plus de paysages à explorer. Un peu comme quand on découvre un nouvel environnement dans une série ou un jeu vidéo.
Un été désertique
Le roman est parfait pour l’été. Il dégage une chaleur ! Je l’ai lu pendant la semaine de canicule et ressentais d’autant plus le sable et la chaleur décrits dans le livre. On peut dire que j’étais corps et âme dans l’histoire du coup.
Enfin, un élément que j’ai adoré dans le roman, c’est le traitement de la folie, qui s’empare lentement de sa victime. On la voit agir plus ou moins rapidement seulement les personnages et du coup, c’est intrigant, difficile de ne pas se demander pourquoi l’objet ne rend pas ce personnage fou tout de suite. Ça donne envie de connaitre la suite une fois ce premier tome terminé.
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