Mary Lennox est une enfant peu engageante. Privée d’affection, elle n’a jamais appris, dans son extrême solitude, à sourire ni à aimer. À la mort de ses parents, emportés par une épidémie de choléra, Mary quitte l’Inde où elle avait toujours vécu. Exilée dans le manoir anglais d’un oncle toujours absent, Mary trouve du réconfort dans l’amitié. Elle partage avec Dickon, Colin et le rouge-gorge un merveilleux secret : un jardin oublié de tous, dont la clef, comme par magie, ouvre aussi la porte des cœurs…
Je crois que ce n’était pas ma première lecture de ce roman, j’ai le souvenir d’un livre parlant d’un jardin secret et d’une fille sautant à la corde. Mais, étrangement, aucun autre souvenir. Pourtant, ce livre est un coup de cœur, une pépite de réconfort et de feel good.
J’avais déjà lu et adoré La Petite Princesse de la même autrice, où on suivait une fillette parfaite qui revenait des indes pour étudier à Londres. Ce livre va tout de suite mettre une grande différence entre les deux filles : si Sara est jolie et gentille, Mary est décrite comme laide et méchante. Ici, la beauté vient de la gentillesse ; on voit d’autant mieux l’évolution de Mary qu’elle devient physique.
J’ai savouré ce roman tout au long de ma lecture. Il se lit tout seul, tranquillement. Dans le métro je souriais, je riais, les gens se posaient parfois des questions même s’ils ne voyaient pas les sourires avec le masque. J’étais à fond avec les personnages dans le secret qui rapproche, dans leur amitié qui donne la pêche, dans cette magie réaliste. Découvrir le jardin était un délice, mais voir l’évolution des personnages était encore plus prenant. Ils ont une force, ils se motivent et ne peuvent que motiver le lecteur à travers les pages.
Les mots qui résument le mieux ce roman sont facile à trouver : réconfortant, feel good, cocooning.
« Au début les gens refusent de croire que cette nouvelle chose peut être accomplie, puis ils commencent à espérer que ça le soit, enfin ils voient que cela peut l’être _ ensuite c’est fait et le monde se demande pourquoi cela n’a pas été réalisé des siècles plus tôt. » (la traduction est de moi, j’avoue l’avoir écrite rapidement, ne m’en veuillez pas, ça ne peut qu’être mieux dans la traduction officielle)

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