Même si la dystopie existe depuis moins longtemps, elle est plus connue que son contraire, l’utopie.
L’utopie est un monde parfait que l’on visite, un monde fermé qui ne peut pas être contaminé par les idées extérieures. L’utopie est un nouveau monde qu’un voyageur va découvrir.
La dystopie reprend un certain nombre d’éléments de l’utopie, mais part ensuite dans une aventure qui transformera le monde dystopique. L’univers semble parfait, tout tourne rond, à l’image de l’utopie, mais un élément perturbateur marque le début de l’histoire. Ici, pas de voyageur venu de l’extérieur, pas d’explorateur. En dystopie, on découvre vite que le monde n’est pas aussi parfait qu’il paraît.
Dans ce sous-genre de la science-fiction, quelqu’un qui vit dans cette société « parfaite » va ouvrir les yeux et se rendre compte que son monde n’est pas si parfait, qu’il ne va même pas du tout. Il va donc y avoir une révolte, qu’elle soit solitaire ou nationale. C’est un récit qui devient rapidement épique, ou au moins dynamique. C’est sûrement pour ce dynamisme que la dystopie est plus appréciée et lue que l’utopie aujourd’hui.
Livres dystopiques :
1984 de George Orwell
Fahrenheit 451 de Ray Bradbury
Hunger Games de Suzanne Collins (trilogie + hors-série)
Le Passeur de Loïs Lowry
Un livre entre utopie et dystopie : Terrienne de Jean-Claude Mourlevat