Londres, été 1888. Sous le poids d’une chaleur suffocante, la ville est saisie d’horreur par les premiers meurtres de celui qu’on nommera bientôt « Jack l’Eventreur ». Pourtant, aucune des enquêtes du célèbre Sherlock Holmes ne mentionne la plus fameuse affaire criminelle qui ait agité ses contemporains. Bien des années plus tard, le docteur Watson confie à son éditeur le journal de l’investigation qu’il mena aux côtés du détective sur l’insaisissable tueur en série.
Une terrible plongée dans l’enfer des bas-fond londoniens, sur les pas du meurtrier le pus sanguinaire et le plus énigmatique que l’Angleterre ait connu.
Voici ma dernière acquisition de la foire du livre de Bruxelles, et il confirme que je n’ai acheté que des livres super.
Fan de Sherlock Holmes que je suis, je n’avais pu que m’arrêter devant le stand de l’auteur, ses livres étaient très intriguant, tout particulièrement celui-ci qui lance dans une enquête passionnante, reprenant beaucoup d’éléments de l’enquête originelle, sur Jack l’Eventreur. Cette enquête, même après plus de cent ans, fait partie de celles qui ne sont pas, et ne seront surement jamais, parti comme c’est parti, résolu. L’auteur m’a convaincue de lui acheter son livre très facilement, il a juste eu à expliquer qu’il avait fait beaucoup de recherches pour son histoire et que réel se mélangeait avec fiction, mais surtout qu’il avait parlé avec des spécialistes et que l’idée qu’il a eu pour la fin, pour résoudre l’impossibilité des meurtres, est « probable ». Et une fois le livre terminé, autant vous dire que c’est plutôt terrifiant si jamais c’est vrai.
L’enquête est présentée sous la forme du journal intime de John Watson.
C’est donc, comme dans les enquête de Conan Doyle, le docteur Watson qui raconte l’histoire, qui offre un point de vu externe à l’enquête de Sherlock Holmes. J’ai adoré car on retrouvait les éléments des livres originaux, avec des nouveautés. Sherlock est génial ! toujours plus bizarre, il est fascinant.
Il n’y a que le prologue et l’épilogue qui sont du point de vu de l’éditeur de Watson, ce qui amène bien dans l’histoire. Il permet de plonger en douceur tout en nous intriguant suffisamment pour le prologue, et après les révélations glaçantes de la fin du journal de Watson, il permet de redescendre sur Terre, de prendre ses distances avec les écrits de Watson.
Et enfin, élément que j’adore dans les romans historiques, le mémo de l’auteur où il distingue la réalité de la fiction. J’adore découvrir ce qui est vrai. J’aurais tout de même apprécié avoir une bibliographie à la fin pour pouvoir aller plus loin dans des lectures sur Jack l’Eventreur.
Réalité et fiction sont d’ailleurs très bien agencées dans ce livre, les deux se mêlent parfaitement pour offrir une enquête passionnante du début à la fin. Il n’y a pas d’élément qui semble sortir tout droit d’un livre d’histoire et c’est ce qui fait que l’histoire se lit toute seule.
Le style entraine très vite dans le roman. Il est facile à lire sans pour autant être trop simple. Il n’en fait pas des caisses et réussi à décrire tout comme il faut.
Et cette fin ! Est-ce que c’est vraiment possible ?! C’est flippant si c’est ça… Lisez ce livre que je puisse en parler !
un monde de papier 