Déception, Roman, Science Fiction

Réalités

2012 : Les Limiers Aeria et Bron effectuent en Réalité Un une mission pour la société idéale de la Réalité Zéro. Leur but ? Traquer ceux qui pourraient perturber leur époque en développant leur faculté de déplacement à travers les mondes.

Mais bien vite, le couple repère des anomalies dans les câbles quantiques. Selon l’Analyste Welmot, il s’agirait d’un fait rarissime qui ne se serait pas produit depuis la mise en place de la Fibre Unique, qui permet de changer de Réalité.

Pendant ce temps, Abigail, jeune serveuse dans un bar belge, se fait enlever par Kylee, un professeur aux talents de tueur à gages. Il l’entraine dans une Réalité où l’humanité s’est presque éteinte au XXe siècle, et démarre alors un enseignement qui ébranle toutes ses convictions.

Et si ces deux événements étaient en fait intimement liés ? Une véritable course contre la montre s’engage pour Aeria, tandis que Welmot s’apprête à découvrir une vérité qui menace de détruire l’espèce humaine.

Quant à Abigail, quel intérêt peut-elle avoir pour Kylee, ce scientifique si mystérieux ?

Le premier opus d’une trilogie de science-fiction mêlant habilement action, psychologie et philosophie qui vous entraine dans un multivers troublant de réalisme !

Malheureusement, ce livre est une déception. Peut-être que j’en attendais trop. En tout cas, j’aurais préféré apprécier un peu plus ma lecture, d’autant plus que c’est un service presse reçu grâce à la maison d’édition Publishroom via le site SimPlement.

Un titre qui m’attirait beaucoup

Le livre partait pourtant bien. J’ai adoré cette couverture simple, les couleurs sont sublimes et cette simplicité a tout d’attirant. Le résumé aussi semblait annoncer une histoire intrigante, sympathique, à la fois dans l’action et dans la philosophie, en développant un univers intéressant.

J’aurais d’abord peut-être dû m’arrêter un peu plus sur la grammaire du résumé, cela m’aurait sûrement évité une déception quant au style. Celui-ci n’était pas parfait. Déjà, la grammaire n’est pas parfaitement maitrisée. Bon, je titille un peu, je sais, mais, par exemple, il n’y a pas, dans la langue française, de virgule après le « mais » parce que ce n’est pas un mot de liaison comme « cependant ». « Mais » fait entièrement parti de la proposition et ne peut en être séparé par une virgule. Normalement, la virgule est avant, ou ce peut être un point, mais jamais une virgule après.

Un point en entrainant un autre, si j’en suis arrivée à faire des observations sur la grammaire, c’est parce que le style ne m’a pas envoutée. Je l’ai trouvé plat, l’action ne se faisait pas ressentir dans le style, les émotions des personnages non plus. J’ai trouvé que le style manquait cruellement d’âme et, de ce fait, les personnages également.

L’importance de la science

Pour ce qui est de l’histoire, je l’ai trouvé manquante. C’est-à-dire que l’intrigue manquait non pas de développement, mais de présence au sein du roman. L’accent était principalement mis sur les explications scientifiques de l’univers imaginé par l’auteur, l’intrigue tournait plus autour des découvertes scientifiques que d’une action véritable, purement absente contrairement à ce que j’attendais avec le résumé. J’aime bien quand l’univers est développé à fond, que l’auteur imagine un univers qui tienne la route, qu’il réfléchisse à la partie scientifique de son existence, mais là c’était trop.

J’ai souvent été perdue, non pas parce que c’était mal expliqué, mais parce que je m’ennuyais et donc décrochais de ma lecture. C’est dommage, parce que c’était intéressant, mais pas du tout ce que je cherchais dans cette lecture, pour ça je me serais simplement tournée vers un livre scientifique. Le tout aurait sûrement pu me plaire davantage avec un style moins neutre.

En soit, ce n’est pas un mauvais livre, il peut plaire à ceux qui aiment le scientifique à fond et les univers de science-fiction très développés avec peu d’action.

Recommandation

Black Out de Marc Elsberg : Le premier roman du maître du thriller scientifique. Tout se base sur la science actuelle pour faire un roman réaliste et terrifiant sur la perte de l’électricité en Europe.

4 réflexions au sujet de “Réalités”

  1. Bonjour,
    Je vous remercie pour vos commentaires et suis désolé que ce premier opus ne vous ait pas plu.

    Quand les trois tomes seront sortis, la richesse de l’univers, la prééminence de l’action ainsi que l’évolution des personnages et des éléments qui font de ce roman une vraie contre-utopie, sauront mieux être appréhendés, j’en suis certain ; ce roman forme une seule histoire, qui a été découpée en trois parties par contrainte d’imprimeur.

    Quant aux fautes, quel ouvrage (même primé, même d’un grand auteur) n’en a pas ?
    Et, qui n’en fait pas ? Ici-même, dans cette chronique, dans d’autres (je suis allé regarder, si si !), il y en a, à la pelle comme on dit.

    Aimé par 1 personne

    1. Bonjour
      Merci de votre retour ici. Je ne doute pas de la richesse de votre oeuvre, au contraire, je la trouve très développé. Ce qui m’a plus dérangé, et fait sortir donc de l’histoire, c’est la trop grande importance des sciences, pourtant intéressantes, mais dans un style scientifique auquel j’ai eu du mal à accrocher. C’est comme ça, comme je l’ai dit, que j’ai vu les fautes de grammaire, même si comme vous le dites, il y en a toujours des qui passent à la grappe dans tout livre (et dans mes chroniques que je n’ai pas l’habitude de relire avant de poster, oups XD). Le résumé ne m’avait pas amené à découvrir autant de sciences dans votre livre et c’est surtout ça, en plus du style auquel je n’ai donc pas accroché, qui m’a déplu.
      Je vous souhaite en tout cas de bonnes continuations pour vos écris.

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