Les Mains pleines de lumière

Un matin, Artiom Khan se réveille inexplicablement dans un vaste no man’s land irradié. Il y trouve une communauté qui, malgré un dénuement extrême, s’est organisée sous la forme d’une collectivité utopique aux conceptions à l’opposé de celles du monde extérieur. Dans ce futur post-industriel à l’allure d’âge de pierre, Artiom fait la découverte d’une inquiétante plante censée lui permettre d’élucider les secrets de l’existence humaine. Mais quelles sont les véritables motivations de cet étrange végétal ?

Merci encore à l’auteur pour l’envoi de son roman, j’avoue que je ne me serais surement pas arrêté sinon.

Et pourtant, malgré une couverture peu attirante, ce court roman cache une histoire passionnante. J’ai été happée dès les premières lignes du prologue par le style fluide et entrainant, et l’histoire et le personnage m’auront fait voyager, pour le meilleur comme pour le pire.

J’ai beaucoup apprécier cette utopie, on y retrouve l’ensemble des codes du genre et l’opposition entre les deux civilisations créées par l’auteur est juste passionnant, fascinant. L’auteur a ainsi créé le monde extérieur, que l’on n’aperçoit qu’à travers les souvenirs et comparaison que fait le personnage narrateur Artiom et déjà, on devine un monde aux allures de dystopie. À l’opposé, la découverte du monde irradié où sont envoyé des « criminels » prend des allures d’utopie, alors que cette nouvelle civilisation n’est pas pour autant attirante.

L’importance, dans ces quelques deux cents pages de découverte, est ainsi la réflexion qu’on en retire. Car on ne peut lire ce roman sans se mettre à réfléchir, les parallèle avec notre monde son nombreux sans pour autant l’être. On ne peut s’empêcher de comparer avec ce que nous connaissons, et à l’instar on ne peut s’empêcher de s’inspirer de ce qu’on connait.

Pour ce qui est de la plante, franchement, je trouve que ce résumé en dit trop car elle n’apparait qu’au milieu du roman et ne concerne que la seconde partie du livre. Et en même temps, cela amène un tour nouveau à l’histoire, cela permet à un voyage philosophique fascinant, tout en couleur dans un monde très sombre. Psychédélique étant le mot le plus adéquat et juste pour en parler.

Et je n’ai pas envie d’en parler plus car vraiment, il faut le lire pour se faire une idée. Ce roman mérite d’être plus lu, c’est de la science-fiction passionnante !