Roman, Science Fiction

Utopie

C’est en 1516 que Thomas More lance ce cri aux résonnances si modernes. Juriste au service de la couronne d’Angleterre, alors portée par Henri VIII, il est témoin d’un règne perclus de vices : abus, corruption, racket, injustices, iniquité des lois… La société anglaise offre un tableau d’une violence répugnante pour les âmes éprises d’humanité.

More rêve d’un autre monde : une république exemplaire où la propriété individuelle et l’argent seraient abolis, une république de citoyens vertueux, amoureux de sagesse et de paix. Ce pays merveilleux, c’est l’Utopie ; mais hélas, il semble que seuls les philosophes ou les fous soient capables d’y croire…

J’ai adoré cette découverte de la base de tout ce qui est utopie et dystopie. Enfin j’ai pu lire le texte originel, le rêve d’un monde meilleur.

C’est un livre philosophique, et pourtant je ne l’ai pas trouvé difficile à lire, ou en tout cas pas plus que ça. Il est accessible. J’ai ris à certains moments, le dialogue de la première partie est dynamique, et la seconde est passionnante à l’image des documentaires. Cependant, c’est l’imaginaire que l’on nous présente, l’Utopie sous tous ses aspects.

More a vraiment pensé à tout, de la guerre à la vie quotidienne, de l’organisation des villes jusqu’à la campagne. Je ne sais pas si ça donne envie, mais ça fait réfléchir en tout cas. Qu’est ce qui rendrait, comme chose simple, le monde meilleur pour tous (j’insiste sur le « pour tous ») ?

Je n’ai pas grand-chose à écrire sur ce livre, lui-même est court et se lit vite. Peut-être trop vite, je pense qu’une relecture ou deux ne feraient pas de mal pour être sûr de le comprendre mieux. En tout cas, c’est une lecture que je recommande à tous ceux qui aiment les dystopies, pour comprendre d’où vient ce phénomène, quel est la base d’une utopie et donc à l’opposé d’une dystopie.

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