Contes, Coup de cœur, Fantasy, Roman

The Stardust Thief

Neither here nor there, but long ago…

Loulie al-Nazari is the Midnight Merchant: a criminal who, with the help of her jinn bodyguard, hunts and sells illegal magic. When she saves the life of a cowardly prince, she draws the attention of his powerful father, the sultan, who blackmails her into finding an ancient lamp.

With no choice but to obey or be executed, Loulie journeys with the sultan’s oldest son to find the artefact. Aided by her bodyguard, who has secrets of his own, they must survive ghoul attacks, outwit a vengeful jinn queen and confront a malicious killer from Loulie’s past. And, in a world where story is reality and illusion is truth, Loulie will discover that everything – her enemy, her magic, even her own past – is not what it seems, and she must decide who she will become in this new reality.

Fairy loot

Ce roman est ma grosse découverte du mois. Je l’ai reçu dans la box Fairy Loot de mai, quand je me suis réabonnée à la box littéraire anglaise, et je ne pensais pas autant aimer.

Souvent, dans les livres Fairy Loot, j’ai de bonnes découvertes, mais il y a aussi des éléments qui m’attirent moins, comme la romance, beaucoup trop omniprésente dans leur roman. Bref, les clichés du Young Adult. J’adore découvrir de nouveaux livres et de nouveaux auteurs, mais je suis aussi toujours un peu sceptique, surtout que j’oublie toujours ce qui est dit du livre dans la box avant de le commencer (ce n’est pas marrant sinon).

J’ouvre ce roman sans savoir dans quoi je me lance, c’est une lecture commune dans le cadre d’un challenge littéraire qui me motive à le sortir rapidement de ma pile à lire. Je regrette même d’avoir attendu aussi longtemps pour le lire !

Coup de cœur

Ce roman est un coup de cœur, j’ai adoré l’histoire, le style, les personnages, leurs relations, le monde. J’ai tout aimé, ce roman m’a transportée en cette fin d’été et ce fut un magnifique voyage dans le désert.

J’ai toujours du mal à dire si j’aime le style d’écriture en anglais, comme ce n’est pas ma langue maternelle et que je ne comprends pas toujours tout. Peut-être que je m’améliore juste en anglais, en tout cas j’ai beaucoup aimé l’écriture de l’autrice. C’était fluide et facile à lire, j’ai tout de suite été entraînée dans le désert, aux côtés de Loulie et de Qadir, et l’attachement aux personnages fut immédiat.

Les relations

J’ai d’ailleurs particulièrement apprécié le traitement des personnages et leurs relations, c’est ce qui me fait dire que ce roman n’est pas du Young Adult, même s’il était dans une box Young Adult.

Ici, les personnages sont de jeunes adultes, ils connaissent certaines choses, d’autres non, ils apprennent et cherchent à apprendre pour mieux survivre. Et surtout, ils ont déjà vécu une partie de leur vie. C’est tout bête, mais, contrairement aux personnages de Young Adult, ils ne découvrent pas leurs sentiments, ils en avaient déjà avant et en auront ensuite, ce n’est pas le sujet du roman. Cela donne plus de consistance aux personnages et permet de se concentrer sur la véritable quête du roman, non pas les sentiments mais bien la chasse au trésor.

Plusieurs façons d’aimer

Il n’y a pas non plus que l’amour romantique. Le roman met en scène plusieurs façons d’aimer, que ce soit l’amour fraternel, l’amour amical, ou bien sûr l’amour romantique, mais il n’y a pas que cela comme amour.

La relation entre Loulie et Qadir est magnifique et change de ce qu’on a l’habitude de voir. Qadir est tout à la fois l’ami, le frère et le père de Loulie, ils s’aiment, aucun doute là-dessus, et ils feront tout l’un pour l’autre, mais ils ne sont pas pour autant amoureux. C’est génial de montrer une autre forme d’amour, pour une fois qu’il y a autre chose !

Entre conte et roman

Le gros point fort du roman est ce mélange entre le conte et le roman.

Déjà, tout ramène aux contes des Mille et une nuits. On retrouve l’univers, le sable, le désert, le sultan, les Jinn (oui, ils s’écrivent dans le D dans le roman), cela rappelle aussi La Cité de laiton, roman que j’avais aussi adoré avec le même genre d’ambiance. Et il y a les réécritures de contes.

De temps en temps, dans le roman, un espace est réservé aux contes. Plutôt que d’avoir un personnage qui raconte, le chapitre sera le conte même, comme dans un recueil. Les contes ne sont pas sans rappeler ceux de Shéhérazade, que j’ai tout de suite vue dans la mère de Mazen avec sa façon de conter les histoires. Il y a aussi la lampe magique d’Aladdin, les quarante voleurs. On sent que l’autrice s’est beaucoup amusée à joindre les contes, à les réécrire pour créer cette belle histoire.

La place des contes est aussi très intéressante, entre avertissement et mémoire collective. Chaque conte a son utilité, même si c’est toujours sous forme de non-dit.

Conclusion

Ce roman est un coup de cœur, je le savais dès les premières pages et cela s’est confirmé tout au long de ma lecture. J’aime tout dans le livre et j’ai hâte de connaître la suite. Si vous lisez en anglais, je ne peux que vous le conseiller, et j’espère qu’il sera un jour traduit en français pour que tous puissent en profiter.

Recommandations

La Cité de laiton de S.A. Chakraborty : pour retrouver l’ambiance des mille et une nuits, le désert et les Djinns.

La Mer sans Étoiles d’Erin Morgenstern : un autre livre entre conte et roman. Les contes se mêlent au récit global dans une poésie magnifique.

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