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La Mer sans Étoiles

« Aucune histoire ne s’achève jamais vraiment tant qu’elle continue à être racontée. »

Dans la bibliothèque de son université, Zachary Ezra Rawlins trouve un livre mystérieux, sans titre ni auteur. Découvrant avec stupéfaction qu’une scène de son enfance y est décrite, il décide d’en savoir davantage. C’est le début d’une quête qui le mènera à un étrange labyrinthe souterrain, sur les rives de la mer sans Étoiles. Un monde merveilleux fait de tunnels tortueux, de cités perdues et d’histoires à préserver, quel qu’en soit le prix…

Ce roman me tentait depuis longtemps, depuis sa sortie en Amérique. Je le voyais passer sur tout le bookstagram anglophone, avec sa sublime couverture, et j’attendais patiemment qu’il arrive en France. Mais il n’arrivait pas… Ou plutôt, je n’ai appris qu’il avait été traduit que lorsqu’une amie me l’a offert, il n’y a pas si longtemps, alors qu’il est sorti l’an dernier.

Le roman me tentait pour sa couverture, parce que tout le monde en parlait partout sur les réseaux anglophones, mais il faut bien avouer que je ne savais rien de ce livre, sinon qu’il fallait le lire. C’est peut-être parce que je ne savais rien de l’histoire qu’il fut la bombe atomique qu’il a été pour moi, car même si je savais que beaucoup l’avaient adoré, je sais aussi qu’il est important de se faire son propre avis, qu’on peut vite être déçu si on en attend trop. Et pourtant, vous aurez beau attendre l’impossible de ce roman, il sera à la hauteur !

La quatrième de couverture ne retranscrit pas à sa juste valeur l’histoire. Elle est mystérieuse, à la fois une et plurielle. C’est une multitude d’histoires dans des histoires, toutes reliées, toutes se complétant, avec des personnages différents, avec les mêmes personnages.

Au début, on ne peut qu’être perdu : une histoire de pirate d’abord, puis une initiation pour entrer dans un groupe spécifique d’une société protectrice d’histoire, ensuite un garçon qui voit une porte peinte sur un mur au retour de l’école mais qui ne l’ouvre pas, et enfin Zachary trouve le livre dans la bibliothèque. Il est le garçon qui n’a pas ouvert la porte. Pourtant, le livre a l’air d’avoir plusieurs dizaines d’années, il date d’il y a facilement un ou deux siècles. C’est pourtant bien son histoire qui est sur les pages.

C’est une histoire d’une poésie magnifique. Le roman transporte autant par son histoire que par son écriture. Les descriptions plongent dans l’univers de la mer sans Étoiles, auprès de Zachary, et d’autres personnages.

Et pour une fois qu’un roman ne me fait pas lever les yeux au ciel pour la romance ; je l’ai même trouvé mignonne. La romance ne prenait pas le pas sur le récit, c’était secondaire mais cela faisait avancer les personnages, leur apportait un nouveau développement. Mention spéciale à la prédiction de la maman voyante : elle aurait deux fils, mais ne s’est rendu compte qu’après bien des années que le deuxième fils, ce serait le beau-fils que lui ramènerait son fils. Si c’est pas « trop gnon » comme interprétation d’une vision sur les enfants !

Ce roman, c’est une bombe intersidérale, une merveille qui n’a malheureusement pas eu la publicité qu’elle méritait. C’est une douceur qui bouleverse tout sur son passage. C’est un coup de foudre.

Une fois refermé, il ne reste qu’une douce plénitude.

« Les symboles sont là comme une interprétation, pas une définition. »

coup de foudre

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